STYLES TANGO

(Source : http://www.marseilletango.fr)

Le Tango de Salon

C’est le style de tango pratiqué et enseigné aux Allumés du tango.

Le Tango de Salon est caractérisé par la position des partenaires sur deux axes parallèles. Même si la position reste sur l’avant des pieds, l’appui des partenaire ne subsiste de façon prononcée que dans la marche. L’abrazo passe de fermé, pour la marche, à plus ouvert pour les tours et les figures. La femme offre son côté gauche au côté droit de l’homme, les corps des deux partenaires formant un « V », pour prendre en compte le travail dissymétrique des bras. Un fin danseur passera d’une position serrée et en appui, à une position plus à distance, et sur deux axes parallèles, suivant le type de figure à réaliser.

Dans ce style de Tango, la technique du tour est importante, et les variations de type voléos, ganchos, saccada, etc … nombreuses.

Le Tango Canyengue

Dans les années vingt et le début des années trente, le tango se dansait Canyengue, tango au rythme canaille, ayant des réminiscences noires. Ce style de danse est burlesque, très amusant, et se danse très « dans le sol ». Le tempo en est très marqué, les partenaires sont très proches. On danse le  » Canyengue  » sur Canaro, La guarda vieja, et autres…

Sa principale caractéristique est sa musicalité, être précisément dans le temps, marcher dans le tempo musical précis. Le Canyengue utilise la dissociation du corps pour la conduite marchant en contact ferme avec le sol et permanent, combinaison de déplacement sur le temps et demi-temps sur le rythme.

Les plus connus des représentants actuels de ce style sont  Martha Anton et Luis Grondona.

Le Tango Milonguero

Parler de Tango Milongero n’a aucun sens pour un Argentin. Un milonguero est simplement quelqu’un qui va danser dans les Milongas, et les styles y sont multiples. C’est en fait la résurgence d’un style pratiqué initialement dans les « confiterias » au début des années 50. C’était des endroits feutrés où les bourgeois venaient danser en payant les filles « au jeton » (un ticket par danse), et tenter la bonne aventure moyennant finance. A l’inverse des Milongas, le Tango y était très basique et sensuel, car ce n’était qu’un prétexte. Ce phénomène fut de très courte durée, mais renaquit vers la fin des années quatre-vingt dix, essentiellement en Europe, et pour des raisons surtout commerciales.. La position des danseurs est en « V » inversé, fortement en appui avant, les poitrines serrées, les joues contre les joues. Les femmes ne pouvant tourner les hanches, en particulier dans les ochos arrières, ceux-ci sont exécutés plus en croisant les pieds, qu’en réalisant de vrais pas de marche. C’est une    façon de danser qui s’apprend vite, mais assez limitée quant à ses possibilités chorégraphiques.

Le Tango Nuevo

Comme son nom l’indique, c’est l’évolution la plus récente du Tango dansé, d’abord supportée par une approche musicale nouvelle, consistant en une symbiose entre la musique électronique, et le son traditionnel du tango, parfois appelée « Tango Fusion ». Le rythme, plus mécanique et lancinant, , et le son plus moderne, ont séduit les jeunes danseur, et de ce fait le style s’est différencié. On y trouve des apports de la danse contemporaine, de techniques de Salsa, et de techniques spécifiques telles que les colgadas et les volcadas. Cette façon de danser est exigeante et demande une bonne maîtrise du passage aux différentes positions respectives des axes des partenaires. Le guidage est délicat, et de bonnes qualités physiques sont parfois nécessaires, mais des sensations nouvelles, et des possibilités chorégraphiques plus vastes font leur apparition.

Le Tango Fantasia

Généralement associé au Tango de Scène, il pourrait être associé au Tango de Salon, mais avec des ajouts et des « embellissements » propres. Les apports des autres danses y sont plus nombreux, toujours choisis pour leur côté spectaculaire. Dans le cadre de la scène, ce Tango est essentiellement chorégraphié, et le guidage absent, ce qui, outre l’espace requis pour le pratiquer, le rend totalement impropre à une pratique sociale.

 

 

 

 

 

Association de Tango Argentin depuis 1992